miércoles, 29 de diciembre de 2010
lunes, 27 de diciembre de 2010
Festival del Desert - Essakane 2011 - Timbuktu
Created in January 2001, the Festival Au Desert is held every year in the North of Mali, usually in Essakane, two hours from Timbuktu; sometimes directly at Timbuktu. It is organized by AITMA and EFES Associations together with Essakane Production.
This festival seeks its origin in the big traditional Touareg festivities, as Takoubelt in Kidal and Temakannit in Timbuktu, which represented for a long time a place for decision making and exchange of information among the different communities. At the beginning, there were songs and touareg dances, poetries, camel rides and games.
Today, the Festival is opened to the external world and welcomes artists from other Malian regions, other African countries, but also from Europe and the rest of the world.
During three days, around 30 artistic groups are invited from all around the world to present their art.
Site : http://www.festival-au-desert.org/
Alguns exemples del festival de l'any passat amb Taliwen:
http://www.youtube.com/watch?v=AnKQwUlJqoE&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=Ea2RU82OGRI&feature=related
jueves, 28 de octubre de 2010
15ª Mostra de Cinema Africà de Barcelona 2010
Aquí arriba la 15ª Mostra de Cinema Africà com cada any!
Comença el dia 5-11 de novembre.
No us ho perdeu que val molt la pena!
http://www.ullanonim.org/Mostra/Mostra2010/es/programa.htm
miércoles, 6 de octubre de 2010
CANTUAREG a Ddona
Hem sortit a la revista Ddona nr 20.
http://www.ddona.net/ - fotografia
Felicitats pel Can Tuareg! Seguirem movent-nos per difundir la cultura tuareg
martes, 5 de octubre de 2010
Newsletter Point-Afrique sobre la situació dels països on AQMI està operant(google translator disponible al blog)
Le Sahara et le Sahel dans la tourmente !
Pour Point-Afrique, un vrai dilemme...
Voici quelques mois, nous nous battions pour rester présents dans ces zones fragiles et déshéritées... Notre stratégie reposait sur une forte conviction: le tourisme peut être une arme pour la Paix!
Le Point-Afrique - initiateur des vols sur Gao (1995), Agadez (1996), Atar (1997), la Libye (1999), Tamanrasset (2000), Djanet (2001), Timimoun (2008) - se doit, en raison des circonstances actuelles, de stopper net les 4/5e de son activité. Cette décision draconienne découle de l’accélération ces dernières semaines de la montée en puissance des cellules terroristes au sud de l’Algérie, au nord du Mali et du Niger.
Je n’ai pas la prétention d’être un expert, ni même un fin spécialiste des problèmes géopolitiques ou géostratégiques de ces zones. Néanmoins j’ai celle d’avoir une bonne connaissance du terrain. Voici bientôt quarante ans que je sillonne ces régions et que je m’implique dans leur développement. J’observe aussi les évolutions politiques de ces pays. La création du Point-Afrique il y a quinze ans, m’a en effet amené à côtoyer non seulement les populations mais aussi les gouvernements de ces pays (pour obtenir les droits de trafic aériens). Par ailleurs, la création du Point-Afrique visait aussi le renforcement de la Paix suite aux accords signés à la fin des rébellions touarègues des années 90 au nord du Mali et du Niger. Nos premiers guides là-bas furent pour partie d’anciens rebelles reconvertis dans le tourisme.
A l’époque, en matière de sécurité, les problèmes restaient mineurs. A l’exception de quelques très rares cas - certains touristes délestés de leurs appareils photos ou autres objets de valeur - jamais il n’y eut de violence. A maintes reprises, j’ai eu l’occasion de discuter avec les trafiquants de cigarettes sans qu’il y ait d’animosité.
Aujourd’hui, nombre d’entre eux se sont orientés vers le trafic plus lucratif de la drogue provenant d’Amérique du Sud, voire, plus grave, dans le trafic d’émigrés que parfois on abandonne en plein désert...
Notre analyse
Le phénomène des prises d’otages a débuté vraiment vers 2003 dans le sud algérien. Une opération menée par Abderrarak el-Para (ancien officier de l’armée algérienne) dont l’adjoint n’est autre qu’Abdelhamid Abou Zeid, l’actuel émir qui opère à la frontière algérienne au nord-est du Mali, dans les montagnes de l’Ifoghas.
Aujourd’hui trois émirs, pas toujours d’accord entre eux, sont les principaux leaders d’AQMI (branche maghrébine d’Al Qaida). Leur chef (Abdelmalek Droukdel) dirige le mouvement depuis la Kabylie. Le quatrième et dernier émir en date, Abdelkrim, surnommé Taleb, est touareg et ancien imam de Khalil au Mali. C’est l’un des rares émirs non algérien et il règne sur un groupe de soixante hommes.
Si la population touarègue dans sa grande majorité n’est en aucun cas complice des terroristes et n’est pas attirée par leur fanatisme religieux, force est de constater que de jeunes touaregs rejoignent cette nébuleuse et lui prêtent main forte (appât du gain? engagement sincère? le choix des motivations est vaste...). Parmi les terroristes tués lors de l’assaut de l’armée mauritanienne au nord du Mali de ces dernières semaines, on dénombre quatre touaregs!
L’un de mes amis, Ag Aroudeni, frère de l’amenokal des Oulmeliden (la plus importante tribu touarègue) m’avoue «ne plus comprendre». Et m’a fait part de son inquiétude, car depuis quelques temps dans sa commune (grande comme cinq départements français!) il voit s’installer des prêcheurs, certains originaires du Pakistan, venus enseigner le salafisme. Leur prêche s’accompagne de construction de puits, d’aide aux populations et bien sûr de la construction de mosquées. Ils ne sont pas terroristes, mais ils en font le lit en instrumentalisant l’Islam à des fins politiques.
Il y a peu de temps, les membres d’AQMI n’étaient qu’une poignée de cent à deux cents hommes. Aujourd’hui ils approchent, voire dépassent les mille combattants... et des cellules dormantes naissent partout!
1) Algérie / Mali / Niger
Les problèmes sont similaires dans ces trois pays, où les gouvernements n’accordent aucune confiance à leurs ressortissants touaregs (et vice-versa). Alger se méfie du sud, Bamako et Niamey se méfient du nord. Les deux rébellions touarègues de 1990 et de 2007 n’inspirent pas - de part et d’autre - une franche coopération.
Plus grave: les touaregs sont divisés (on les a divisés pour mieux régner?). Certains chefs de ces rebellions se sont vu offrir des postes importants dans les administrations et les ex-combattants de base ont été laissés pour compte. Cela crée des frustrations, de la jalousie, voire de la haine.
Pire: une certaine élite aux gouvernes de ces pays, trempe dans les divers trafics cités. Les sommes d’argent générées sont colossales et chacun y trouve son dû. AQMI joue les «parrains» en protégeant ces activités illégales et prélève sa dîme. Des complicités s’installent.
L’extrême pauvreté et l’absence d’avenir servent de catalyseur aux jeunes pour lesquels il n’y a plus foi, ni loi. En perte d’identité et de dignité, leur haine de l’Occident - vu comme le prédateur de leurs ressources minières - enfle. (Voir à ce sujet l'ouvrage prémonitoire de Jean Ziegler, «La Haine de l'Occident», N.d.l.R.)
Les associations humanitaires officiant dans ces régions se replient et les populations locales, seules capables d’enrayer l’actuel processus, se sentent abandonnées. La spirale infernale est en marche! Surtout avec la dernière «solution» trouvée: la force!
Les touristes ne viennent plus, les ONG et les ressortissants français résidant dans le nord du pays s’en vont... le vide s’installe! Mais les militaires français débarquent, et l’exploitation des mines et la prospection pétrolière continuent... Principalement visible à l’hôtel principal de Niamey (en tenue de combat, s.v.p!), la présence de nos militaires sur le sol nigérien est ressassée en boucle par les chaînes de télévision. Quelle humiliation pour un pays souverain! C’est ce sentiment que j’ai éprouvé tout au long de ma semaine passée au Niger fin septembre.
De mon entrevue avec notre Ambassadeur à Niamey le 21 septembre, je n’ai retenu que son interrogation: «comment, si la paix revient, pensez-vous revenir dans ces régions?»
2) Mauritanie
Le cas de ce pays apparaît bien différent. Déjà, il n’y a pas de problème de confiance entre le nord et la capitale. C’est le seul pays où les tribus nomades sont maîtresses de leur destin.
S’il est vrai que l’avant-dernier gouvernement avait, pour des raisons d’équilibre politique, une tendance à fermer les yeux, voire à favoriser certains partis prônant un régime islamiste, il n’en est plus de même aujourd’hui. Le nouvel homme fort, le général Aziz, s’est engagé dans une lutte sans merci contre l’intégrisme et ses violences. Il agit de manière assez efficace en jouant sur trois leviers:
- Lutte contre la pauvreté: un ensemble de mesures sont prises en faveur des quartiers défavorisés de Nouakchott où il se rend régulièrement, tel que l’adduction d’eau et autres commodités.
- Mobilisation d’imams: cinq cents d’entre eux ont été missionnés pour contrer les prêches extrémistes et salafistes.
- Action militaire: l’armée dispose de véhicules neufs, de stocks de carburants et les consignes sont strictes. Si la totalité du pays n’est pas encore quadrillée, d’importantes zones sont quasi hors de portée d’une quelconque intervention d’AQMI.
L’armée mauritanienne, accusée par AQMI d’être un «suppôt de l’Occident», quitte son territoire pour attaquer les bandes terroristes de l’émir Mokhtar Belmokhtar qui opère à la frontière algéro-mauritanienne.
Action du Point-Afrique dans l’Adrar mauritanien
A l’automne dernier, après consultation du Premier Ministre mauritanien, nous avons pu engager - en concertation avec les autorités chargées de la sécurité - une formation de tous les guides de l’Adrar, qui ont été équipés de balises Argos.
La configuration géographique de l’Adrar mauritanien a été soigneusement étudiée. Seuls cinq passages permettraient de sortir de la zone en cas de prise d’otages. Les procédures d’intervention rapide de la gendarmerie permettent de faire échouer toute tentative d’enlèvement. Et la population locale, à l’inverse des pays voisins, coopère avec les autorités et assure une veille sur la circulation de tout étranger. Cette coopération exemplaire ne peut hélas, pour le moment, s’appliquer aux trois autres pays mentionnés dans mon analyse, car l’absence de dialogue et de confiance est trop criante.
Dernier point: les échanges d’une heure, au printemps dernier, avec le chef de l’Etat mauritanien, m’ont permis de mesurer l’importance qu’il donne à cette lutte sans merci. Il m’a également confié son souci de voir le tourisme se maintenir en raison de l’impact indéniable de cette activité dans la lutte contre la pauvreté (son autre fer de lance).
3) Pays Dogon
Le peuple Dogon n’est pas prêt à glisser vers AQMI. Il serait regrettable qu’un amalgame s’installe.
De manière surprenante, nous avons pourtant connu la semaine passée plus de 40% d’annulation vers Mopti. Nous essayons néanmoins de maintenir les vols Paris-Mopti.
Conclusion
Au regard de la situation que je viens d’évoquer, Point-Afrique se doit de prendre les mesures suivantes:
- Algérie: arrêt total de toute activité sur Tamanrasset, Djanet et Timimoun.
- Niger: arrêt total sur Agadez. Maintien de l’activité au sud de Niamey (dont la Tapoa et la réserve du W).
- Mali: arrêt total sur Gao et le nord du pays. Maintien des vols sur Mopti et de l'activité touristique en pays dogon.
- Mauritanie: suspension des vols jusqu’à Noël. Vérification et état des lieux en octobre. Si les conditions suffisantes sont réunies (approfondissement des formations sécuritaires des guides et des chameliers, renforcement des moyens de communication...), Point-Afrique opérera une liaisons aériennes pour une reprise d’activité touristique dans la zone.
Inutile de vous décrire ma profonde révolte et l’impuissance du Point-Afrique à faire face à la situation actuelle. Nous avons perdu une bataille contre AQMI. Pour l’instant, nous devons réduire la voilure...
Certains de nos confrères ont décidé de maintenir leur offre sur l’Algérie, pour laquelle il est vrai la demande reste encore forte... Sans vouloir nous plier sans discussion aux recommandations des Affaires Etrangères du quai d’Orsay, force est de reconnaître que le danger est devenu démesuré. Bien que téméraire (je l’ai prouvé à maintes reprises), je ne suis pas fou. Pour avoir été pourfendeur des règles établies et jusqu’auboutiste des causes les plus perdues, force m’est de reconnaître que l’adversaire est d’une dangerosité nauséabonde et les risques incommensurables. Ma déontologie m’interdit de chercher à relever un tel défi!
C’est donc en toute humilité que j’ai décidé que cet hiver Point-Afrique n’ira que là où nous sommes raisonnablement sûrs de la sécurité et où nous sommes protégés par la population locale (ce qui n’est plus vrai malheureusement dans certaines zones spécifiques). Il est en effet impossible de jouer avec la vie des gens, tant ici que là-bas.
Et pour la Mauritanie: affaire à suivre!
N.B: A ce jour, le site du Ministère Français des Affaires étrangères indique que: «La Mauritanie semble constituer la cible privilégiée d’AQMI après l’Algérie»
Maurice FREUND
Président de Point-Afrique
Un mot de l’équipe Point-Afrique
Si l’analyse exposée ci-dessus fait l’objet d’un large consensus au sein de Point-Afrique, il n’en reste pas moins que les décisions prises - décisions douloureuses, parfois déchirantes - auront un impact économique inévitable sur les hommes et les femmes qui, de ce côté-ci de la Méditerranée, font vivre l’entreprise.
Il n’est pas anodin, pour Point-Afrique Voyages, de couper trois des quatre routes majeures que nous nous sommes attachés à faire vivre au fil des ans. La traduction en termes de chiffre d’affaire est immédiate, et vertigineuse. Les plus observateurs parmi vous en auront peut-être noté les premières conséquences, telles que la fermeture de nos bureaux de Marseille ou la réduction de l’amplitude horaire d’ouverture de notre agence parisienne. Encore ne s’agit-il là que de signes avant-coureurs d’autre replis à venir - malheureusement inévitables dans la conjoncture actuelle.
Dès lors, une question se pose sans détours : qu’en est-il du devenir de Point-Afrique?
Nous ne pouvons pas préjuger de l’avenir. A l’heure actuelle, il apparaît fort sombre. Mais nous ne baissons pas les bras.
La situation de l’entreprise reste saine. Nous n’avons pas de dettes, nous ne dépendons pas des marchés financiers. La crise qui couve depuis maintenant plus de deux ans a amoindri notre trésorerie, elle ne l’a pas asséchée - au prix d’une sévère cure d’amaigrissement.
Demeure l’envie de continuer à nous battre. Aujourd’hui plus que jamais, il nous apparaît impensable de déserter le champ des relations Nord-Sud et de l’abandonner aux seuls bruits de bottes, aux seuls intérêts cupides qui semblent désormais la marque de fabrique d’une certaine politique française, et plus largement mondiale.
Notre activité historique - l’affrètement de vols touristiques à destination de régions saharo-sahéliennes reculées - ne pourra plus être le seul vecteur de ce désir d’engagement. Si nous ne pouvons que vous remercier chaleureusement d’avoir «joué le jeu» durant toutes ces années, d’avoir su faire parler votre curiosité, votre intelligence et votre coeur pour aller à la rencontre de l’Autre dans une simplicité acceptée et assumée, il ne nous est pas possible de vous demander davantage. Comme l’écrit Maurice, il est absolument hors de question de jouer avec votre sécurité physique.
D’autres pistes d’action sont possibles, que nous avons jusqu’ici insuffisamment explorées, pris dans le tourbillon d’une activité exigeante qui a vu parfois jusqu’à une dizaine de destinations desservies... La valorisation, ici en Europe, du savoir-faire africain est l’une d’entre elles. Certes, l’étiquette «commerce équitable» a été galvaudée, jusqu’à la nausée. Reste que l’idée sous-jacente n’en garde pas moins tout son intérêt. De même, le succès qu’a rencontré notre campement Tamana - qui a affiché complet tout cet été encore - nous confirme dans l’idée que le désir de rencontre est toujours présent pour vous. Et d’autres pistes sont à l’étude, dans la mesure des forces qui nous restent.
Car la «réduction de voilure» évoquée plus haut signifie également des coupes drastiques dans nos équipes. Avec une première conséquence: nous ne serons plus en mesure, dans les prochains mois, de faire paraître notre Lettre à sa fréquence mensuelle habituelle. Croyez que nous le regrettons fortement, tant nous étions tous attachés à ce vecteur d’échange avec vous, notre public, notre soutien, nos amis. Nous essayerons néanmoins de continuer à vous tenir informés sur le devenir de notre Coopérative de voyageurs, fut-ce au prix d’une publication plus irrégulière et malheureusement moins fournie que par le passé.
Pour parodier un adage africain qui a connu son heure de gloire : «Point-Afrique, touché mais pas mort!»
http://www.point-afrique.com/newsletters/nl039/Newsletter039.html
miércoles, 25 de agosto de 2010
EXPOSICIO ECOLE DES SABLES A L'ESPAI JOVE FONTANA
L'exposició Ecole des Sables es desplaça a finals de setembre a l'Espai Jove la Fontana amics!!
Del 20-30 de setembre estaran exposades les fotos i es podran comprar samarretes també!
lunes, 5 de julio de 2010
Interview Taliwen
Interview : Taliwen |
Pour continuer le cycle de nos rencontres avec les artistes de Kidal, voici la nouvelle génération de l'Adrar avec Taliwen, groupe de rap tamashek ! Rencontre avec le duo formé par Raly et Baye. Comment as-tu commencé la musique ?Raly : J'ai commencé la musique avec Mossa Ahmed, avant qu'il ne fonde Tamikrest. Je jouais de la percussion pour lui, jusqu'au jour où je me suis dit qu'il n'y avait pas de rappeur touareg. Le rap est une musique qui peut dire beaucoup or chez nous, il y a beaucoup à dire, beaucoup de sujets que les artistes avant nous, nos grand frères, n'ont pas abordés. On a commencé en faisant du rap moderne, mais on avait peu de moyens pour payer le studio. On a évolué petit à petit, jusqu'à être invités à Essakane, en janvier 2010. On a aussi joué à Bourem avec Amanar. Là-bas, on a rencontré un jeune guitariste du Niger, Moctar, qui est notre nouveau soliste. Mon but est de faire un groupe de rap et blues touareg, avec la guitare. On veut créer notre propre style de rap. Je chante en tamashek et Baye chante en français. On a fait un premier album en 2006, "Aratan n'adagh", mais il ne m'intéresse plus trop. On a eu trop de problèmes pour le faire, avec le studio de la Maison du Luxembourg, à Kidal. Maintenant, nous avons aussi un ingénieur du son, Abdallah, qui a son propre studio à Bamako. Comment êtes-vous considérés à Kidal, qui est la ville de la guitare touarègue ? Raly : Les gens commencent à s'habituer au rap. Au festival, on a fait un instru, les gens ont été surpris mais ont aimé mon flow touareg. Quand on a introduit la guitare, ils ont aimé encore plus ! Je crois que les gens commencent à aimer cette nouvelle forme de création. Vous avez l'occasion de jouer à Kidal dans les soirées-guitare ? Raly : Non, pas dans les soirées-guitare. Il arrive que certains groupes, comme Amanar ou Tamikrest, nous invitent pour un morceau. On a fait un morceau à Essakane avec Sanou de Terakaft qui a été diffusé par la BBC. Que signifie le nom "Taliwen" ? Raly : Taliwen signifie "les ombres". Dans notre désert, il n'y a pas d'ombre, les arbres sont secs. Nous voulons devenir les ombres des kel tamashek, des Touaregs. "Ombre", en tamashek, ça peut aussi vouloir dire "frère". Si je te dis : "Tu es mon ombre", ça veut dire : "Tu es mon frère". Avant, on s'appelait "Double Canon", mais les gens ont insisté pour qu'on ait un nom plus original. Quand as-tu découvert le rap ? Raly : Quand j'étais petit. Avant, j'aimais beaucoup la guitare, surtout les vieux morceaux de Tinariwen. Je joue un peu de guitare et je veux m'améliorer encore pour écrire de nouveaux morceaux. Maintenant, je cherche un batteur et un bassiste pour faire un groupe au complet. De quoi parles-tu dans tes textes ? Raly : De la révolution. Pour nous, les Touaregs, la musique est comme une révolution. J'ai écrit beaucoup de textes sur l'Adrar, la vie des Touaregs, les histoires anciennes des vrais révolutionnaires. J'essaie d'appliquer ça au temps présent et aussi de penser au futur des Touaregs. Qu'allons-nous devenir ? Je veux m'adresser avant tout aux Touaregs, et ensuite seulement au reste de l'Afrique et à l'Europe. Quels sont les messages principaux que tu veux adresser aux Touaregs ? Raly : De s'aimer. De ne devenir qu'une seule force. D'apprendre quelque chose dans la vie. D'essayer d'obtenir la modernisation et d'aller vers une autre culture. Pour certains, faire du rap, c'est dissoudre notre culture. Je veux montrer que je n'oublie pas notre culture. Je porte toujours le turban à nos concerts. Quels groupes de rap vous inspirent ? Baye : On est surtout passionné par le rap français, pas trop par les américains. On aime Bouba, Sinik, La Fouine, tous ces rappeurs qui s'entre-clashent tout le temps ! Et toi, Baye, pourquoi préfères-tu écrire en français ? Baye : Ici, c'est comme si on était dans une ville francophone. La langue suprême, c'est le tamashek, mais le français vient tout de suite après, tout le monde le parle. On veut faire en sorte de représenter tous les Touaregs, dans le contexte de la modernisation. Raly : Avant, je rappais en français, je tenais le flow très bien. Mais je veux aussi intégrer le tamashek, j'ai beaucoup d'idées dans cette langue avec tous les adages et les vieilles histoires touarègues. Baye : Il nous arrive de plus en plus de mélanger le français et le tamashek dans un même texte. Voulez-vous faire carrière dans la musique ? Raly : Et pourquoi pas ? Baye : Là-dessus, nous avons des avis différents. Raly consacre beaucoup plus de temps que moi à la musique. Moi, j'essaie de concilier la musique et les études. J'aime les études, la philosophie, l'histoire, ça fait partie de mes plaisirs autant que le rap. Est-ce que vous pensez que le rap est la prochaine révolution musicale tamashek ? Raly : Inshallah ! Forcément, on aura des fans et aussi des successeurs, qui vont poursuivre ce qu'on fait dans la musique rap, peut-être d'une manière encore plus grande que nous. Nous mêmes, nous avons suivi les traces de Tinariwen au départ, on a commencé en même temps que Tamikrest, mais ensuite, nous avons emprunté notre propre chemin que nous seuls avons emprunté. Propos recueillis par Sedryk à Kidal en mars 2010 |
jueves, 1 de julio de 2010
AMANAR en concert a Paris
Ahmed Ag Kaedi / Guitare Solo, Chant
Lalla Walet Atiyoub / Voix
Hamida Ag Fonwa / Guitare Rythmique
Abderhamane Ag Kamisekou / Claviers, Basse
Issmagel Ag Alhouda / Basse
Tamita Ag Ljimit / Percussions
Halifa Ag Ljimit / Djembe
Abdallah Ag Amano / Sonorisateur
The group Amanar formed in 2005, under the direction of Ahmed Ag Kaedi. Amanar rose to fame locally in Kidal through hard work and perseverance – sometimes lugging their material by foot when necessary, utilizing megaphones when lacking the proper material. The origin of the name Amanar (the Tamashek word for the constellation Orion) comes from when the band had to rehearse through the night until the early hours, when the stars were high in the sky. The contemporary sound of Kidal, Amanar plays an original interpretation of classic Ishumar guitar that forces one to move, incorporating wailing guitar solos and frenetic rhythms. That is not to say however there isn't a heavy subject manner at hand. As an artist, Ahmed Ag Kaedi's lyrics are imbued with a responsibility to the listeners, particularly the youth. These are conscious lyrics that are concerned with education, development, and "agnah" (respect for tradition) – "the real rebellion today," Ahmed explains. At a moment when many artists are looking to the exterior, Amanar looks to the people of Kidal and Mali foremost. They've played throughout Mali, from Kidal to Kayes, including their debut this year at Timbouctou's Festival au Desert. |
Avec la participation d’ abdallah chanteur des TinariweN
La musique Touareg est communément reconnue comme étant à la source du Blues, celle d’Amanar, est à l’avant-garde du son contemporain de Kidal, fusion entre musique traditionnelle et actuelle.
Le groupe AMANAR, formé en 2005 à Kidal sous la direction de Ahmed Ag Kaedi, entre dans la grande lignée des porteurs de la musique moderne Touareg du Mali. Si la musique Touareg est communément reconnue comme étant à la source du Blues, celle d’Amanar, est à l’avant-garde du son contemporain de Kidal, fusion entre musique traditionnelle et actuelle.
Leurs guitares se mêlent aux percussions et flûtes coutumières alors que rythmes frénétiques font contrepoids aux chants et lamentations. Leurs compositions accompagnent poèmes anciens et textes contemporains évoquant l’amour et « l‘agnah », le respect des traditions. Pour Ag Kaedi, ce respect représente «l’authentique rébellion ».
les Amanar ne sont pas uniquement des musiciens, ils portent aussi et surtout un message d’espoir pour une population sur laquelle les pressions du monde extérieur sont quasi omniprésentes et croissante. Aujourd’hui, la civilisation Touareg, celle des hommes bleus du désert, vieille de plus de quatre mille ans, risque de disparaître. La découverte récente « d’or noir » sur leur territoire de prédilection, la région de Tombouctou/Kidal dans le nord du Mali, fait qu’ils ne sont plus les bienvenus chez eux. Leur région, déclarée zone rouge, pousse les ONG à quitter les lieux et les visiteurs à annuler leur voyage. Confrontés à ce garrot économique, ces nomades princes du désert sortent de leurs frontières dans l’espoir de pouvoir transmettre, grâce à leur musique, un message de paix et d’entraide entre les peuples.
Amanar, grâce à son talent, son travail acharné et sa persévérance est en train de passer de la reconnaissance locale à celle d’un groupe de renommée internationale. Nous leur souhaitons donc de suivre le chemin de leurs grands frères, les Tinariwen aujourd’hui connus de par le monde.
Lauréats du prix de la révélation 2010 du Festival au Désert, invités par l’organisation du Festival Fabbrica Europea, à jouer à Florence en juillet 2010, ils se produiront en juin au Centre Culturel Français de Bamako avant de se rendre à Paris, du 1er. au 3 juillet prochain. Amanar à le soutien de Abdallah, chanteur et guitariste mythique des Tinariwen, qui se joindra exceptionnellement au groupe lors de son passage à Paris, ville traditionnellement ouverte aux
musiques du monde.
www.myspace.com/amanargroup
Ce projet récolte la faveur du Festival au Désert et corrobore l’action de deux associations d’aide aux femmes Touareg et à la région de Tombouktou (EFES et AITMA).
Il est prévu que cette performance soit retransmise sur RFI qui leur consacrera un segment.
jueves, 17 de junio de 2010
Exposició MON TUAREG - FOTOS (5) la vie en brousse
Exposició MON TUAREG - FOTOS (4) l'Homme
Exposició MON TUAREG - FOTOS (3) la Femme
Exposició MON TUAREG - FOTOS (2) les Enfants
Exposició MON TUAREG - FOTOS (1) l'Ecole
viernes, 11 de junio de 2010
jueves, 27 de mayo de 2010
Children at Risk of Severe Malnutrition in Sahel
Children at Risk of Severe Malnutrition in Sahel
Sunday 11 April 2010
The United Nations Children’s Fund warns nearly 860,000 children under age five in Africa’s Sahel region are at risk of severe malnutrition. UNICEF says five countries in the Sahel are facing a food crisis because of bad harvests brought on by an ongoing drought.
Niger is the most seriously affected country. The United Nations Children’s Fund reports nearly 380,000 children under age five are at risk of severe malnutrition because of lack of food.
But, the agency warns hundreds of thousands of children in Burkina Faso, Mauritania, Mali, and Chad are also threatened by food shortages.
Millions of people throughout the region are suffering from the ongoing drought and crop failure. But UNICEF Deputy Director for Emergency Operations Dermot Cartney says children are always the most vulnerable.
"We know that chronic malnutrition compromises the life of the child from the very beginning," he said. "From the moment of conception… a child has to fight the fight to survive if the mother is suffering from acute malnutrition. Once the child is born and begins to grow, the child needs to get access to vitamins and minerals. In these situations, unfortunately, these minerals and a proper amount of food is not available."
Cartney says the lack of proper nutrition compromises the growth and cognitive development of the child.
UNICEF says an estimated 859,000 children under the age of five are classified as being severely malnourished and in need of special therapeutic feeding.
UNICEF spokeswoman, Christiane Berthiaume, tells VOA her agency knows what needs to be done and is ready to provide the necessary services to treat these malnourished children.
"Now, what we need is the funds to put in place all our programs and to avoid the worst," she said. "And, we have a very short period of time. In two months time it is going to be the peak. That is when it is going to be really bad because people are already suffering. Families are exhausting their stocks. They have less and less food for the family. They are moving. They are taking out children from school because they are leaving their villages to try to go somewhere else to find some food."
Berthiaume says UNICEF needs $50 million for its life-saving programs in the Sahel. So far, she says the agency has received only half the amount needed to deal with the crisis.
L'Ecole des Sables
L'École des Sables from Cinérgie Productions on Vimeo.
miércoles, 28 de abril de 2010
NORTHERN MALI DROUGHT APPEAL
Friends of Tinariwen and the Sahara – We need your help!
A severe drought is devastating pastures and animal stocks in the Adagh region of northeastern Mali, home to well known Touareg bands Tinariwen, Terakaft and Tamekrist.
Animals, on which the pastoral Touareg nomads depend for their livelihoods, are dying in their hundreds. Fights are breaking out around the few wells that are still providing water, leaving a number of wounded. Some are even saying that the drought is as bad as the one that laid waste to the region between 1973 and 1975, and brought about tragic and irreversible changes to Touareg nomad life
THIS IS AN APPEAL FOR DONATIONS to help alleviate the suffering the people of the Adagh. The smallest contribution can help to buy food for livestock and eventually replace some of the animals which have died.
All monies received from donations will be distributed to the worse-affected families in the Adagh region. Responsibility for the distribution of funds has been entrusted to Rousmane AG ASSILAKEN, a friend and associate living in Kidal who is universally respected and trusted. He will be working with the mayors and village councils of Tessalit, Aguelhoc and Abeibara to make sure that the money is effectively and fairly distributed.
IT COSTS:
€14 (£12 / $18) to buy 50 KG of Livestock Feed.
€30 (£26 / $40) to buy a replacement goat.
TO MAKE A DONATION:
1) PayPal
Click the donation button and pay with your paypal account or your credit card
2) Bank Transfer
Please transfer funds to:
ACCOUNT: Dupuis J. / FAMINE NORD MALI
BANK: Credit Agricole Loire – Haute Loire
IBAN: FR76 1450 6096 0072 8165 4528 620
SWIFT / BIC: AGRIFRPP845
Please make sure that all transfer costs are paid by the sender.
Many thanks for your help and support,
The members of TINARIWEN
For further information please contact:
Andy Morgan / TINARIWEN: andy.morgan@apartment22.com
Jacqueline Dupuis / TEMOUST.ORG: jacqueline-dupuis@wanadoo.fr
domingo, 25 de abril de 2010
AJUDA pel Sahel!
La sécheresse frappe encore le Sahel et éprouve particulièrement les éleveurs touaregs et leurs
troupeaux. Les bêtes meurent par centaines. Les pluies, aléatoires, ne viendront pas
avant juillet et les conséquences vont être de plus en plus dramatiques. Certains parlent
d'une situation pire qu'en 1975.
Les habitants ont besoin de soutiens financiers pour acheter de l’aliment bétail et le
transporter dans les zones les plus reculée du Mali, l'Adagh, entre Tessalit, Agelhoc et
Kidal.
Tous les dons seront reversés aux familles les plus démunies, sous la responsabilité de
Rousmane Ag ASSILAKEN, personne-ressource locale reconnue unanimement pour sa
probité depuis longtemps, et qui travaillera avec les maires de Tessalit, Ousmane Ag Abdola,
et de Agelhoc, Abinadje Ag Abdallah.
Le groupe de musique TINARIWEN se joint à cet appel et compte sur votre soutien.
Vous pouvez envoyer vos dons à un compte spécial, géré par Attaher Ag Iknane, expert en ingénierie
du développement local, et Jacqueline Dupuis, géographe, qui se chargeront de les renvoyer sur
place.
_____________________________________________________________________
Intitulé du Compte :
Dupuis J./ FAMINE NORD MALI
LIEU DIT POUZOLS
43120 MONISTROL SUR LOIRE
DOMICILIATION
14506
Code établissement
09600
Code guichet
72816545286
Numéro de compte
20
Clé RIB
IBAN (International Bank Account Number)
FR76 1450 6096 0 072 8165 4528 620
Code BIC (Bank Identification Code) - Code swift:
AGRIFR PP845
Certaines banques font de l’e-banking ou de l’e-posting, à vous de vous renseigner.
.
Tel : 00-33-(0) 6-63-78-26-22
Mel : jacqueline-dupuis@wanadoo.fr
Avec nos salutations.
Rousmane Ag ASSILAKEN , Attaher Ag Iknane, Jacqueline Dupuis
EN SAVOIR PLUS :
Famine Alert in Northern Mali : representatives from Adielhoc and Tinzawaten sound the alarm
samedi 17 avril 2010
Friday, April 9th 2010
Representatives from Adielhoc and Tinzawaten have called on some of their partners in France to inform them on the situation of the “famine alert” in Northern Mali, particularly the CCFD.
Here is the opinion of the AZHAR NGO in Kidal :
While not wanting to over dramatise the situation as described by some representatives (Adielhoc, Tinzawaten) to their partners, it is all too real.
The last rainy season showed a shortfall in the Kidal Region and in Northern Mali as a whole. The consequences could be serious indeed for nomadic breeders who become very vulnerable when they lose their “capital livestock”. Everyone knows that : the breeders themselves, the local representatives, government technical services, development programs for the region, local NGO’s. Unfortunately, as always in such cases, advance thinking did not prevail. Maybe, once again, we need to see contingents of disaster victims roaming from one village to the next before calls for help are sent !
Animals are presently sick and die every day throughout the region ; wadis are bare (no biomass) and littered with cadavers (losses are estimated at over 40 per cent four months before the rainy season as compared to the normal situation). Having lost their animals, some families of nomadic breeders are starting to move to villages which have become true “squalor parks”. Aren’t the nomadic breeders of this area victims of the drought curse for which they can never be prepared ?
On the markets (Kidal, Adielhoc, Tessalit) the price of animals, for those still well enough to be sold, has plummeted. For example, the price of a sheep has fallen from 30 000 CFA (46 Euros) at the end of the rainy season, to 5 000 CFA (8 Euros) today.
The emergency measures of the government’ “short term strategy” is that 1 000 tons of cattle feed (for 901 962 head of cattle in 2009 , i.e. 0,001 kg per head) have been made available to the communes of the Kidal region. These must buy the feed, transport it at their own cost from Kidal, and then sell it to the breeders. As an example, the price of a 50 kg sack is 6 000 CFA (9 Euros). Let’s just add that revenues are so low that breeders cannot buy this essential commodity to save what can still be saved.
Furthermore, the actions of the technical and financial partners appear to be very limited, maybe because of the lack of objective information. We think there is a risk that we might be faced with a dramatic situation with delayed actions and, in the best of cases, act as “doctors after death” Alas ! this has already happened during passed droughts (1973, 1984).
The current drought is ravaging the area on a background of insecurity, and the technical and financial partners cannot yet travel in the field to assess the situation of this “rampant drama”. However, there is a possible alternative at this level involving NGOs and empowering them, in a synergy with local authorities when implementing possible programs for the community.
viernes, 16 de abril de 2010
Cine africà al CCCB i cines Meliès
Martes 20 de abril / Dimarts 20 abril
Presentació cicle de cinema sobre les independències
19:45 horas. “Afrique 50” de René Vautier (Francia / Costa de Marfil, 1949), documental (20 min)
20:15 horas. “Sarraounia” de Med Hondo (Mauritania/ 1986), largometraje (120 min)
Miércoles 21 de abril / Dimecres 21 abril
19:30 horas. Programa “Letras Africanas” con la escritora Tanella Boni (Costa de Marfil)
21:00 horas. “Dissidencia” de Zeze Gamboa (Angola 1998), documental (56 min)
22:00 horas. “Tabataba” de Raymond Rajaonarivelo (Madagascar 1987), largometraje (79 min)
Espacio : Cinemes Méliès – SALA 1
Jueves 22 de abril / Dijous 22 abril:
20:15 horas. Presentación ciclo de cine sobre las independencias /
Presentació cicle de cinema sobre les independències
20:30 horas. “Afrique Je te plumerai” de Jean-Marie Téno (documental, 88 min)
(Camerún, 1991), documental (92 min)
22:30horas. “Flame” de Ingrid Sinclair (Zimbabwe, 1996), largometraje (90 min)
lunes, 12 de abril de 2010
miércoles, 7 de abril de 2010
samarreta ecole / t-shirt ecole
SAMARRETA TOUAREG - ECOLE DES SABLES
- adult i nen - 10€
talles
- des de la XS - XL per noi i noia
- per nens de 1/2 anys fins 9/11
SI EN VOLEU, NOMES HEU D'ESCRIURE'M UN EMAIL: pomodori100@hotmail.com
L'APORTACIO VA PER L'ECOLE DES SABLES A MALI.
Exposició MON TUAREG al Centre de Ioga Siddharta
Doncs l'exposició MON TUAREG es desplaça cap al centre de ioga Siddharta dijous dia 8 a les 20h.
www.centredeioga.com
domingo, 14 de febrero de 2010
Exposició Ecole des Sables - 12/03/10
Hola a tots!
us escric perquè monto una exposició de fotos sobre la vida i costums del poble tuareg. Com molts ja sabeu, vaig estar vivint durant dos mesos amb ells al nord de Mali aquest estiu passat. Després hi he tornat ara al gener per un festival de música al desert per tal de recollir més material per l'exposició.
Els diners recaptats aniran destinats per l'Ecole des Sables per l'alfabetització i alimentació dels nens tuaregs a Taboye (nord-est de Mali).
El dia de l'inauguració serà el 12 de març al BAR Elephanta a Gràcia. Us adjunto el flyer amb més informació.
Durant l'inauguració es vendran samarretes i xapes amb el logo tuareg que veureu al flyer. La samarreta serà de color blau tuareg amb el logo blanc.
- Samarretes => Preu: 10 Euros
- Xapes => Preu: 2 Euros
TALLES : XS fins XXL i també per nens (qui vulgui pels seus fills que em doni l'edat del nen/a)
L'exposició romandrà fins el dia 25 de març per qui no pugui venir el divendres 12.
Qui vulgui segur alguna samarreta, agraïria que m'enviés la talla i número de samarretes per així ja reservar-ho.
Tothom està invitat; tant si podeu contribuïr com si no és així. Serà un plaer tenir-vos a tots allà. Quanta més gent pugui venir, millor!
Rapprochez vos coeurs (afagat d'un proverbi tuareg que diu: Eloignez vos tentes, rapprochez vos coeurs).
* Agraïments :
Borja Rius - fotografia http://www.flickr.com/photos/fotillos/
Diego Ramos (http://www.diegoramos.es) - disseny
Nuria Girós (http://elephanta.cat/)
Moltíssimes gràcies a tots!!!
Ar assaghat (fins aviat en "tamashek")
Sara/Mandaloula
sábado, 13 de febrero de 2010
viernes, 12 de febrero de 2010
Exposició: Congo, perill de riqueses del 8 al 22 de febrer (10-14 i 16- 19 h, dv. 10-14 h)
Lloc: Confederació Catalana d'ONG per la Pau, els Drets Humans i el Desenvolupament, c/ Tàpies, 1-3
Població: Barcelona
Exposició: Congo, perill de riqueses del 8 al 22 de febrer (10-14 i 16- 19 h, dv. 10-14 h)
L’original format de l’exposició ens ofereix la possibilitat de viatjar a un país que poc coneixem i que es troba al cor del continent Africà: La República Democràtica del Congo. A través del seu recorregut ens endinsem en la controvertida història d’un dels països potencialment més rics en recursos minerals. La possessió i explotació d’aquests recursos (diamants, or, coure, coltan...) es convertirà en un poderós motor de guerra en un complex conflicte de múltiples interessos i països. L’exposició vol donar llum a les causes i conseqüències d’un conflicte que ja ha causat quasi 5 milions de morts, on les violacions i altres agressions sexuals contra les dones han estat utilitzades com a arma de guerra i on l’ètnia pigmea ha estat víctima de múltiples agressions, moltes son doncs les víctimes silencioses i silenciades d’aquest conflicte.
Aquesta campanya neix davant la necessitat d’una informació rigorosa, contrastada i actualitzada del conflicte, posant èmfasis en la història del país, les causes del conflicte, el delicat procés de pau, i denunciant les continues violacions dels drets humans al conjunt de la població congolesa. Un conflicte que ja ha causat més de cinc milions de morts, violacions sistemàtiques dels drets humans, milers de desplaçats forçats, violència sexual etc.
miércoles, 27 de enero de 2010
festival au desert 2010 - Amanar, Taliwen, Terakaft => Arali, Baye i Oumar
from Terakafte: Salou on guitar and vocals;
from Taliwen: Araly Ag Iknane and Baye Ag Ibrahime rapping;
from Amanar: Abdarahmane Se'kou on guitar and Oumar Ag Baoly on the drum.
Estic molt emocionada!!!!!
Arali, Baye i Oumar, vous êtes genials ici!!!!
lunes, 18 de enero de 2010
jueves, 14 de enero de 2010
Festival au desert 7-9/01/2010
Danse Africaine
Videos de Taliwen - Arali!!! Féliciations mon ami rapero. C'est pour toi!